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Marcek
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Messages : 5106


Posté à 12h29 le 23 May 17

Oula Oula, en effet gros comme une maison ! Sourire J'en compte trois !
Fastoche !


Salus
Membre
Messages : 6938


Posté à 12h49 le 23 May 17


Gloups ! - Moikenaivukune !


Marcek
Membre
Messages : 5106


Posté à 12h51 le 23 May 17

Là, je serai intraitable !


Marcek
Membre
Messages : 5106


Posté à 15h36 le 23 May 17

C'est cela : récompense accordée !
Une mouffette désodorisée te sera livrée en Colissimo ! Prends-en bien soin !


Ancienmembre
Membre
Messages : 391


Posté à 15h36 le 23 May 17

Puis-je revenir deux secondes, si tu as une minute Salus, sur le(s) hiatus du précédent :

D'abord, pour le kya bien vu.

Je reviens sur « la cheminée et » : si l’on se met d’accord pour dire qu’un hiatus est le «choc » entre deux voyelles appartenant à des syllabes différentes, pourquoi cette succession phonétique en « é » (je ne sais pas encoder le signe phonétique sur le forum) ne constitue-t-elle pas un hiatus ? D’autant plus que, comme tu l’écris le « e » final est élidé.
-Peut-être parce qu’on change de vers (?)…

Gracias pour le co-learning


Salus
Membre
Messages : 6938


Posté à 23h20 le 23 May 17


Bon, et où est la troisième faute promise ?

Pour Lo : Le hiatus poétique est spécifique de cet art ; bien sûr, quand on change de vers, nul hiatus qui vaille !
- Cependant, si "cheminée et" se trouvait sur le même vers, il n'y aurait pas non plus hiatus, puisque le "E" est élidé (phonétiquement avalé par sa liaison avec une voyelle débutant le mot suivant, comme dans le langage parlé) le hiatus, dans la versification, excepte le "e" muet élidé, ce "e" autour duquel tourne la langue française !
- Donc, en "classique" : "tu es", "ou une", "voila aussi", porté avec", etc. sont des hiatus ; alors que : "pendu haut et court" n'en sont pas, car le "h" est aspiré et n'exige pas la liaison, et le "t" de haut, censé se liaisonner avec le "e" de "et" (liaison que personne ne fera à l'oral) exclut aussi le hiatus. (ou "l'hi-atus", au choix !)
On peut rajouter que des hiatus et des "e" non élidés, portant sur des "expressions toutes faites" voire des marques déposées (considérées en fait comme un seul mot par la versification), seront acceptées : "ça et là", "à tue-tête", "La Revue des Deux Mondes", etc.

Voilà ? - Voilà !


Marcek
Membre
Messages : 5106


Posté à 23h27 le 23 May 17

Voilà, voilà :

nous sommeS
tranquilleS
onT chu

3 mots mal orthographiés clindoeil


Salus
Membre
Messages : 6938


Posté à 23h37 le 23 May 17


Que voilà salubre œuvre !
(Et que chaque couleuvre
Soit levée avec soin
Jusqu'au plus noir recoin !)


Salus
Membre
Messages : 6938


Posté à 23h45 le 23 May 17


...Continuons avec "les soirs sont..." Faussement attribué à Louise-Victorine ACKERMANN, alors que, c'est écrit dessous, c'est d'Olivier Larronde !


Salus
Membre
Messages : 6938


Posté à 23h52 le 23 May 17


...Puis - et je vais me coucher - toujours page 9 des "poésies d'hier" de votre site préféré, nous avons "Complainte" de la troublante Anna de Noailles, qui affiche un vers honteusement faussé, vous allez me dire lequel :



Complainte


Que m'importe la renaissance
De l'allègre et fidèle été ?
J'ai fini mon éternité,
Amour ! mon unique espérance !

Mes regards n'ont jamais cherché
Que ta présence insidieuse ;
L'azur est noir, la mer est creuse
Si soudain ton œil m'est caché.

Ma tristesse contemplative
Guettait tes dangers évidents ;
— Est-il nécessaire qu'on vive
Si le destin devient prudent ?

L'homme s'efforce, endure, pense,
Il veut contraindre l'avenir;
— On ne vit que pour t'obtenir,
Amour ! unique récompense.

Parfois j'évitais tes regards.
Je fuyais ; ta force latente
Me rassurait de toutes parts :
C'est une ivresse que l'attente !

J'entendais, dans les calmes soirs,
Bouillonner vers moi l'invisible ;
Qu'il est doux de ne rien avoir,
Alors que tout semble possible !

Il n'est rien pour- moi de réel,
Désir ! hormis toi, dans l'espace ;
Ton haleine éternelle passe
Entre les tombeaux et le ciel;

Sans qu'on te voie ou qu'on te nomme
C'est toi la seule activité,
Compagne unique de l'homme :
Promesse de la Volupté !

In Les forces éternelles

Editions Fayard

1920


Marcek
Membre
Messages : 5106


Posté à 23h56 le 23 May 17

Oui, un vers qui boite sur sept pieds...

PS / SALUBRE OEUVRE on en a plein la bouche !


Salus
Membre
Messages : 6938


Posté à 23h59 le 23 May 17


Ah ! il faut soigner sa diction !


Ancienmembre
Membre
Messages : 391


Posté à 08h24 le 24 May 17

Merci pour la clarté de ta réponse Salus. Salut


Salus
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Messages : 6938


Posté à 10h16 le 24 May 17


Tic
Tac
Tic
Tac
tic
tac

Tic...Nous en sommes donc à "Complainte" de Anna de Noailles, que vous pouvez lire page précédente ou page 9 De "poésies d'hier", et qui affiche un vers boiteux (un aller simple pour Triffouille-lez-hannetons en char à beaufs à gagner !)


Ancienmembre
Membre
Messages : 391


Posté à 10h39 le 24 May 17

Compagne unique de l'homme :

serait un hepta parmi des octo (?)

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