il fut bien entendu!

A Aurore, ces vers sont des alexandrins, 12 pieds, donc "intellectuel" ..trop long !
(6 / 6) !

La vérité est ailleurs !

Je pense comme Marcek
(un pied de trop)

Ces mots que vous croyez l'on n'a pas entendu

"Marcek gagnera donc ce bel alexandrin"

(avec césure à l'hémistiche, à consommer sur place !)

Bon ! vous êtes chauds ? - paske là, c'est du sérieux !

...Nous en sommes donc à la page 13 des "Poésies d'hier" de votre site préféré, où l'on constatera que monsieur Pouchkine, pou Russe qu'il fût, maîtrisait le français mieux que ce que son transcripteur savait de versification !
J'y détecte trois fautes qui entachent ce texte autrement parfait, chacune vaudra un caramel mol, et celles ou ceux qui rétabliront les vers dans leur intégrité, eh bien, c'est qu'ils se seront renseignés ! (ou alors, très malins)




Mon portrait


Vous me demandez mon portrait,
Mais peint d'après nature :
Mon cher, il sera bientôt fait
Quoiqu'en miniature.

Je suis un jeune polisson
Encore dans les classes ;
Point sot, je le dis sans façon
Et sans fades grimaces.

Oui, il ne fut babillard,
Ni docteur en Sorbonne,
Plus ennuyeux et plus braillard
Que moi-même en personne.

Ma taille à celle des plus longs
Las ! n'est point égalée ;
J'ai le teint frais, les cheveux blonds
Et la tête bouclée.

J'aime et le monde et son fracas,
Je hais la solitude ;
J'abhorre et noises et débats
Et tant soit peu l'étude.

Spectacles, bals me plaisent fort,
Et d'après ma pensée
Je dirais ce que j'aime encore
Si je n'étais au Lycée.

Après cela, mon cher ami,
L'on peut me reconnaître ;
Oui, tel que le bon Dieu me fit,
Je veux toujours paraître.

Vrai démon pour l'espièglerie,
Vrai singe pour la mine,
Beaucoup et trop d'étourderie,
Ma foi, voilà Pouchkine.

Je pense avoir gagné les trois caramels mols mais je laisse chercher les copains !

Lycée : lycée ; trop d'étourderie : trop d'étourderies

Quant à la 3ème je la laisse à Marcek ! et peut être aussi les deux autres !

Chère Macha, ce n'est ni l'une ni l'autre !
(Point de fautes ici)
- Et Marcek n'a rien dit, pas de correction, pas de caramol mel ! euh...

A chercher la petite bête
Elle finit par naître
Parfait n'est l'être
Un passage discret...

Et bien, cette Sabine fait les mêmes fautes que le texte, plus d'autres, de rythme et de diction, c'est terrible !
(On entend distinctement Pouchkine se retourner dans sa tombe)

Et pardon à Violette (je n'étais pas remonté assez loin) qui gagne un carmou au miel pour avoir détecté une des trois erreurs :

on lira donc :"Si n'étais au Lycée"
(apocope classique)

Quoiqu' en miniature : 5 pieds à moins de faire la diérèse mi-ni-a-tu-(re)

Oui il (hiatus)ou i

Et bien sûr
Si je n'étais au lycée 7 pieds au lieu de 6

Beaucoup et (hiatus ) ou é

Voici, proposé à vos investigations le poème d'Alphonse de Lamartine qu'Aurore a déposé ce matin...Lorsque vous déposez un poème pensez aussi à notifier le nom de l'auteur et sa date de naissance et de mort !

La branche de l'Amandier





De l'amandier tige fleurie
Symbole, hélas de la beauté,
Comme toi, la fleur de la vie
Fleurit et tombe avant l'été.

Qu'on la néglige ou qu'on la cueille
De nos fronts, des mains de l'amour
Elle s'échappe feuille à feuille,
Comme nos plaisirs jour à jour.

Savourons ces courtes délices,
Disputons-les même au Zéphir,
Epuisons les riants calices
De ces parfums qui vont mourir.

Souvent la beauté fugitive
Ressemble à fleur du matin,
Qui du front glacé des convives,
Tombe avant l'heure du festin.

Un jour tombe, un autre se lève
Le printemps va s'évanouir,
Chaque fleur que le vent enlève
Nous dit: Hâtez-vous de jouir.

Et puisqu'il faut qu'elles périssent,
Qu'elles périssent sans retour
Que ces roses ne fléchissent
Que sous les lèvres de l'Amour!

Alphonse de Lamartine ( 1790 1869 )

Que faut il trouver ? Des fautes, des pieds bancales ? !..Merci

Macha : le titre
un article oublié
un verbe changé

...Ces courts délices ? ...