Salus
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Posté à 15h37 le 12 Sep 17
Service :
Le match reprend en contrerime !
D'un passing-shot très fort,
Je fais sauter, tel un bickford,
Le cordon (pour la frime) !
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Salus
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Posté à 18h24 le 12 Sep 17
Pas mal ! (mais ce n'est pas une contrerime)
- Tiens, l'auto-censure fait rage !
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Posté à 18h49 le 12 Sep 17
Ici pour la rime
Se joue des moments souvent forts
Je vais manger mon roquefort
Laissez que je mime
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Salus
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Posté à 18h53 le 12 Sep 17
Pas mal ! (mais ce n'est pas - non plus - une contrerime)
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Posté à 18h56 le 12 Sep 17
C'est quoi, une contrerime ?!...
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Posté à 18h57 le 12 Sep 17
J'ose avancer sur le terrain
L'adversaire est pugnace
Mais je voudrais laisser ma trace
Affrontant son dédain
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Salus
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Posté à 19h19 le 12 Sep 17
C'est ça, une contrerime !
(même si "dédain" rime tout juste avec "terrain", et même si Marcek ne fait que les services, et jamais les répons !)
Répons :
Quel plan ! faut-il être à la masse,
Et joueur à tout crin !
- Risquer ainsi le tour de rein
Pour quelque vers rapace...
...Allons, amie Marcek, un autre répons !
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Posté à 19h58 le 12 Sep 17
Le faucon crècerelle
Dans son long vol plané
Dans un piqué parfait
Fondit sur les airelles
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Salus
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Posté à 20h21 le 12 Sep 17
La contrerime bat de l'aile :
Son rythme, en fait est né,
Bancal et disproportionné,
De quelque dieu ! (Cybèle ?)
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Salus
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Posté à 20h30 le 12 Sep 17
Wikitruc :
La contrerime est un quatrain combinant rimes embrassées (ABBA) et structure métrique croisée (généralement 8-6-8-6), ce qui donne une impression de déséquilibre.
Elle doit son nom à Paul-Jean Toulet qui composa majoritairement son recueil Les Contrerimes (1921) de poèmes faits de tels quatrains. En voici un extrait :
Douce plage où naquit mon âme ;
Et toi, savane en fleurs
Que l’Océan trempe de pleurs
Et le soleil de flamme.
Avant lui, cette strophe est très peu utilisée. On la trouve néanmoins dans un poème célèbre de Leconte de Lisle, Le Manchy :
Charles-Marie LECONTE DE LISLE (1818-1894)
Le manchy
Sous un nuage frais de claire mousseline,
Tous les dimanches au matin,
Tu venais à la ville en manchy de rotin,
Par les rampes de la colline.
La cloche de l'église alertement tintait
Le vent de mer berçait les cannes
Comme une grêle d'or, aux pointes des savanes,
Le feu du soleil crépitait...
Et tandis que ton pied, sorti de la babouche,
Pendait, rose, au bord du manchy,
A l'ombre des Bois-Noirs touffus et du Letchi
Aux fruits moins pourprés que ta bouche ;
Tandis qu'un papillon, les deux ailes en fleur,
Teinté d'azur et d'écarlate,
Se posait par instants sur ta peau délicate
En y laissant de sa couleur ;
On voyait, au travers du rideau de batiste,
Tes boucles dorer l'oreiller,
Et, sous leurs cils mi-clos, feignant de sommeiller,
Tes beaux yeux de sombre améthyste.
Tu t'en venais ainsi, par les matins si doux,
De la montagne à la grand'messe,
Dans ta grâce naïve et ta rose jeunesse,
Au pas rythmé de tes Hindous.
Maintenant, dans le sable aride de nos grèves,
Sous les chiendents, au bruit des mers,
Tu reposes parmi les morts qui me sont chers,
Ô charme de mes premiers rêves !
Remarquons que les quatrains du Manchy font alterner des alexandrins et des octosyllabes alors que la contrerime de Toulet utilise des vers plus courts, généralement des alternances d'octosyllabes et d'hexasyllabes.
Après Toulet, les poètes fantaisistes, qui le prennent pour modèle, n'en useront que très rarement.
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Posté à 20h34 le 12 Sep 17
Quel plan ! faut-il être à la masse,
Et joueur à tout crin !
- Risquer ainsi le tour de rein
Pour quelque vers rapace...
Répons :
Ah ! de ce tout de rein funeste
Je fuis même l'idée
Du coup, ma rime est lapidée
Par ta raquette preste !
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Salus
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Posté à 20h46 le 12 Sep 17
Ce n'est pas un répons, c'est un service ! (tu changes de rimes)
Sinon ton quatrain est bon, quoique entièrement féminin ! (ce touR de rein) !
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Posté à 20h53 le 12 Sep 17
Ah pardon, tu as ranimé soudain ma mémoire défaillante ! C'est vrai, on doit reprendre les mêmes rimes ! Tu vois, pour intégrer la notion, il faut se tromper plusieurs fois...Merci aussi pour le touR
Je recommence, à moins que quelqu'un d'autre ne s'y lance maintenant que tu as expliqué la forme de la contrerime !
Macha, Oxalys ?
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Posté à 21h01 le 12 Sep 17
J'ose avancer sur le terrain
L'adversaire est pugnace
Mais je voudrais laisser ma trace
Affrontant son dédain
Répons :
Quel plan ! faut-il être à la masse,
Et joueur à tout crin !
- Risquer ainsi le tour de rein
Pour quelque vers rapace...
Répons :
Ah ! de ce tour de rein tenace
Qui ce matin me point
Par orgueil, je ne parle point
Je suis de bonne race !
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Salus
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Posté à 21h23 le 12 Sep 17
Pas mal ! (mais "poinT" ne rime pas avec "iN") et puis, pour respecter l'alternance, il te faut inverser les rimes !
Tant pis, je continue sur ta lancée :
Ah ! de ce tour de rein tenace
Qui ce matin me point
Par orgueil, je ne parle point
Je suis de bonne race !
Répons :
Pour apporter le contrepoint
Et camper dans la place
Sans que jamais rien ne vous lasse,
Je poste ça, ci-joint !
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