Au maillon du chemin, la feuille en amulette
J'ai rangé mes plastrons dans la poche à soupirs
Sur le revers du temps, cousu, pour vous le dire
Un ourlet au crayon sied mieux qu'une épinglette

J'ai usé mes années de festifs habillages
De fil et d'aiguillées pour jupons de Versailles
Sous les ciseaux à crans des corps en essayage
Voilà les costumés, j'ai rangé l'attirail !

Chu le rideau final où j'inscris Bienvenue
Le satin a glissé, dansez Casse-Noisette
L'écriture en issue, je m'ébats en retraite.

Point de croix ou surjet sur le Ronsard papier
Plus de niaises copies aux senteurs de tissu
Ni strass ! Que le crayon, le pied à l'étrier.

Oh comme me plaît cet adieu cousu de main de maître : les patrons, les plastrons, les costumes en décor, les faux-filages hors d'usage, les aiguilles bonnes filles, les ourlets pas défaits, les bobines qui s'esbignent, les tissus bien tendus, les machines qui turbinent, et les doigts, si adroits, les revers de satins, le chic des mannequins, tout cela va danser souvenirs enlacés ...Vive la Liberté !
Bonne retraite !

Les grandes vacances enfin !

Quel pied , la retraite,
(pieds de vers) !

La retraite cousue de fil blanc se détache la dentelle du métier!

Marcek, tu rajeunis de jour en jour Huumm pourtant... je n'ai pas souvenir de ce bleu pénétrant et... Non, la retraite n'a pas encore sonné hahaha... L'habit ne fait pas forcément le moine dit-on bise Merci

Merci Macha de ta venue, la retraite ? Hooouuu c'est pas pour demain

Merci Aurore de ta lecture

c'est juste une didascalie

J'avais remarqué que Marcek use d'artifices de jouvence. Ça lui va bien ! (Pour le sonnet, je suis de son avis...)

Pierre, juste un extrait, une brève de comptoir pas besoin d"en faire des caisses

Tu veux parler des caisses roulantes sans doute, ces tambours d'ordonnance indispensables à la céleustique guerrière?

La Valkyrie te salue bien bas sans trompette, quoi que