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Saintes
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Messages : 1614


Posté à 22h32 le 06 Nov 17

Comme nous n'en sommes pas à notre premier essai, nous assurons le coup. Et que de transformer notre bouquin de maths, il n'est ici question, nous constatons que collé au tableau s'il ne peut bouger qu'en prenant le chemin le plus court, il se translate avec ses lourdeurs et que sinon il tourne une fois puis d'autres nous emmenant dans les méandres d'une composition qu'il faut quelques efforts à suivre. Justement ce Dimanche assis devant une choucroute et sa bière nous parlions des méandres de la Seine. Savez vous qu'il y a soixante dix kilomètres de Paris à Conflans. Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi Sainte Honorine en bénit le lieu. Comme quoi l'on ne sait jamais tout, ce qui est bien rassurant.
En fait mathématiciens que nous sommes, nous pauvres ouvriers d'une chaîne complexe allant de l'observation du monde à son analyse, celle de soi-même étant d'ailleurs pour beaucoup celle du développement, passant par notre escale pour s'investir dans le dessin et la technologie, construisant alors les robots que nous ne sommes pas. Prolongeant d'abord la main, et c'est le pied pour les travailleurs de force, du cerveau nous en faisons une émule. Mais attention par tout cela, à ne pas en être trop asservi et c'est alors une question d'éthique que tout à chacun, à soi-même on peut appliquer.
De cette profonde réflexion dans l'espace nous renvoi notre propre image et il en est ainsi dans le plan ce grave problème de symétrie que tout humain à se dévisager peut comprendre, bien qu'en ce domaine la réflexion curieusement ne peut être trop parfaite sinon à provoquer quelque angoisse. C'est une chose aussi que j'ai remarqué chez l'élève à qui sans doute l'on ne peut exiger cette rigueur qui n'est qu'un idéal à atteindre et qui au fond ne l'est jamais, mais qui souvent ne voit qu'imperfection. Est-ce alors un cancer qui nous ronge, ou n'est-ce simplement cette douce asymétrie ce qui nous fait marcher, enfin courir après nous même ce qui est quand même un comble. Tiens cela me fait penser aux Dalton, ce qui est malgré tout plus reposant, tout comme ce livre réédité que j'ai vu sur un étal et qui s'y reposait des aventures d'un trio dont je ne me rappelle que Ribouldingue. Les pieds nickelés, c'était chouette et tendance des années cinquante.
Si je m'en retourne là-dessus, c'est que dans cet espace qui nous est précieux, encore faut-il le préserver, il y a des retournements qui sont parfois nécessaires, composant et c'est un art, la réflexion et la roue de l'histoire car à ne pas y être attentif, et l'examinant avec soin, les choses peuvent mal tourner. Je déblatère, je déblatère, tel un vieux chameau qui dans son désert à s'isoler perd parfois la piste.
Bien et puisque il faut dans notre sphère à tout prix retrouver nos marques, car il en faut parfois de solides et ce n'est pas Platon qui peut nous démentir, lui qui à les examiner en trouva de réguliers. Alors bien d'autres après on multiplié la difficulté, mais parfois a de plus simples concepts tout cela mène. C'est sans doute le balancier de la vie et de l'histoire, notre horloge en quelque sorte dont il nous faut huiler le mouvement ce qui est plus facile à dire qu'à faire, mais cependant il est aujourd'hui de bonnes huiles au silicone qui pour moi adoucissent tout ce qui grince mais pas les grincheux.
Là, n'avez-vous pas remarqué, qu'ici, je glisse des mathématiques à la physique quand il est difficile de mettre toues les horloges à la même heure. C'est que l'harmonie n'est pas une sinécure sans chef d'orchestre et qu'il est difficile d'accorder tous les registres. Où veut-il en venir m'allez-vous dire, et c'est simplement à l'espace-temps mais alors si des équations jusque là j'ai cru le tenir sous ma plume, Mandelstam, ce génie d'avant une révolution qui écoutant ce poète n'aurai jamais eu lieu, me fit comprendre le temps et ce que de son siècle il disait, qui aujourd'hui, ici et maintenant, est d'une étonnante actualité.
Bref de cet espace que Gauss et Lobatchevski en leur temps déformèrent, mais j'en ai déjà parlé, il ne me reste qu'un fluide gravement modulé, électriquement excité, mais dont le magnétisme me berce comme une mer et Dieu sait, et en tout cas pas moi, si j'aime au fil de l'eau et le vent dans les voiles, cette douce extase ainsi offerte. Là tous ceux qui ont peiné, pour ne pas dire ramer durant leurs chères études, pourront-ils me pardonner cette image que j'ai reçu pour mon travail. Mais comme Luc Besson le fit pour le Grand Bleu, depuis bien des années à la tâche me suis attelé afin de faciliter la digestion de ce qui n'est pas un crumble mais peut-être un délice.
Nos espaces de liberté s'amenuisant, j'aurais enfin fait œuvre utile mais qui sait si à la mégalomanie il ne faut pas toujours veiller, Faust est là qui au coin de la rue me guette. Enfin nous le savons bien, d'une œuvre, du meilleur ou du pire peut naître l'inconcevable, à nous de concevoir le meilleur.


Saintes
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Messages : 1614


Posté à 16h54 le 18 Nov 17

Décidément mes transformations n'ont pas beaucoup de succès, j'explique :
Dans le plan si vous déplacez un objet et bien, le savez-vous, cela se résume à une translation et à une rotation : c'est tout!
Si vous mettez un miroir perpendiculairement au plan vous avez des images symétriques. Bon il y a un lien entre cette dernière transformation et les deux premières mais je n'insiste pas.

Dans l'espace on a la même chose, mais en plus il y a des retournements histoire de réveiller les morts !
Voilà pour appâter le lecteur.


Ancienmembre
Membre
Messages : 395


Posté à 19h22 le 18 Nov 17

Saintes, je l'avoue, je n'ai jamais véritablement conscientisé l'acte de déplacer un objet comme étant du domaine de la translation et de la rotation...

Je n'hésiterais pas à le faire si, véritablement, j'en voyais indubitablement les répercussions existentielles bénéfiques...

Ma question : quelles sont les applications de ceci dans la vie quotidienne ?

Les épistémologues mathématiciens peuvent être fascinants

Salut


Saintes
Membre
Messages : 1614


Posté à 06h45 le 19 Nov 17

L'utilité : par exemple la construction des robots, enfin tout ce qui bouge dans le domaine de la vie courante et qui est un objet.
Lors n'est-il pas louable de penser que tout cela a un impact existentiel ?
Au-delà dans la façon d'appréhender notre univers et qui peut nous faire rêver à défaut d'être source d'angoisses.


Ancienmembre
Membre
Messages : 395


Posté à 06h48 le 19 Nov 17

si, si ; merci

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