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Aurorefloreale
Membre
Messages : 5964


Posté à 07h02 le 21 Feb 18



Encore plongés dans la nuit noire
Se projettent ombres et espoirs
Autour d'un joli manoir
Parmi de noires douves.

Se hisse en contour, la tour,
Les respirations se retiennent,
On espère " un reviens "
Cette espace devenu tien.

La solitude vrille l'obscur,
Peinture noire en profondeur,
Tourments se retournent
Tandis qu'inexorablement , terre tourne
Le corps cherche sa position,
L'âme attend l'absolution;
L'Esprit recherche solutions.

Tout se bouscule en ces heures de veille
Le soleil endormi sous la treille,
La terre endormie en ses rêves fous,
Heures où dans les veines, le sang bout.

Combien d'espace libre à réfléchir,
Combien de temps consacré à fléchir
Combien de lunes à admirer, à panser,
Combien de cœurs à cet instant écorchés...

Dans la nuit tout se devine,
Plus rien ne s'agite
Tout en silence cogite,
Que long, est ce temps qui décline!

Temps latent, pourtant encore présent,
Noirceur, nous faisant prisonniers,
Candeur, de doux rêves d'enfants,
Sulfure, de cauchemars prenants.

Dieu seul ici préside et décide
De l'avenir du jour suivant,
Altitude, ou plongeon dans le néant,
Plénitude ,de deux corps s'offrant.

Tout est soit, vide et néant
Soit, riche et offrant,
Du rèche ou de la soie lisse,
Le creux parfois d'un calice.

La mort ou le repos de la source,
De la cascade, parfois le dernier souffle,
Du doucereux ru, parfois la dernière déroute,
De l'âme, parfois l'abandon du dernier défaut.

Ici se prend la haute altitude
Pour rejoindre le firmament,
Dans le noir, tout se glace , se complique,
A surnager pourtant , on s'applique.

Cette impression de vide semble permanente
Et les palpitations se font abstinentes,
Le corps entier lui, soupire
Et ne rejoignent plus ses délires.

Même la tendre lyre se tait dans l'ombre
Ses cordes trop tendues se sont relâchées,
Plus de musique , plus de sons
Plus aucune soif à étancher.

C'est le décor d'une petite mort,
C'est le retour du mauvais sort,
C'est l'abandon de son décor
C'est le couloir de la mort.

On attrape une âme de butor,
On se cogne au décor,
On titube en cauchemars,
On espère l'illusoire,
On se relève, le regard hagard.

On dissout dans la chappe , son tissu
Les yeux encore un peu plus se voilent,
On reconstruit fil à fil la toile
Et la nuit nous recouvre, de ce qui se put.

Seul le petit jour nous sauvera,
Une lumière encore voilée là bas,
Un brouillard en contrebas,
A l'aube de bien doux bras.

Et quand perce la lumière
se libèrent l'âme et le corps,
Se retrouve juste décor
Et on se dit," encore et encore "

Allons retrouver la joie, la liesse,
Répondons à ses tendres caresses,
Affutons nos voluptueux regards
Et pour l'autre, prenons beaucoup d'égards

A nouveau , le jour a gagné sur la nuit
On peu aller chercher eau neuve au puits,
On savoure le temps qui dans la nuit était ennui,
Se projette la lumière en espérance de vie.






Ancienmembre
Membre
Messages : 391


Posté à 14h08 le 22 Feb 18

oui aurore merci
bisou


Aurorefloreale
Membre
Messages : 5964


Posté à 08h40 le 25 Feb 18

Merci Violettine de ta présence , je t'envoie pour ce Dimanche un panier de sourires frais et sincères!

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