TACHYCARDIE



Je voudrais, faux bouddhiste repu libéré de passion,
Parfois que se relâche une force tenace, irriguée, en tension !
Le sombre écouvillon mal famé que mon sang bouillant darde
S’anime chaque fois au vertige froissé, sur la peau, d’une harde,
A la pointe d’un sein caressant les tissus éphémères,
La grège évanescence ourlant un corps lointain qui de son cheveu carde
Une soie aérienne, appliquée aux lunes polymères…

Idéal de nymphe tarabiscotée, engage l’œil !

De tout ce théâtre profond, couche à couche, ne débouche le deuil
D’une pièce aux fins ris d’eau, sur le charnier des indécents,
Aux délicieux plaisirs des perversions d’enfants aux regards innocents !

Fuis ! de tes longues jambes de proie, appas de ton orgueil,
Pour, enfin rattrapée, en allant emmêler cet hymen dérisoire,
Vivre en stupeur hagarde, où s’égare le stupre illusoire.

Cette promesse inique, ambiguë, et m’enivre et me navre !
Tant l’image affolante, irréelle, anxieuse, et qu’un sourd désir poivre,
Creuse et fouaille une plaie invisible, en un atroce exil,
Quand lisant dans leurs yeux, d’un plaisir séditieux l’absence sous le cil
Long qui bat sur des rêves charmants, désuets - tiède havre !

Je cède à la mélancolie et les plus bas instincts s’en amollissent,
Sous cent jets assassins d’une eau froide où mes braises faillissent.





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La braise des vers se rallume
En présence de la beauté coutume
De fierté et d'allure divine,
rien ne résiste à ce pas réjouissant!

Super.

Ce serait peut-être à mettre dans les écrits "classiques" ?