Celle qui porte en soi
L’éternité légère
Qui file entre les doigts
Celle qui tient debout
Au clan des arbres
Dont la feuille qui tremble
Sur la piste des larmes
Laisse un miroir tout blanc
Lorsque la lune orange
Incendie les bouleaux
Celle qui marche grande
Les deux mains étendues
Portant comme un geai bleu
Quelque secret d’en bas
Pour les nouveaux issus
Celle qui du flocon de neige
Dans le canyon du temps
Traversa les frontières
Comme un arbre inhumain
A qui poussent des jambes
Des iules soudains
Et qui frappe au tambour
La sororité tendre
Que seul entendent
Les cœurs fendus
Celle qui marche encore
Souple comme gazelle
Malgré les accidents
D’une vie trop mortelle
Elle est féminité
Elle est trésor
Se prononce " Amor "
Se fond dans le décor,
On l'aime très fort
Se réfugie dans son fort,
Ce doux réconfort
Apporté en la demeure,
A toutes heures ,
Cette tendre ferveur
Venant du coeur
Pour ses petits plein d'ardeur,
Il faut rejoindre ce coeur
Le couvrir de bonheur,
On le connaît par coeur,
On en fait le tour
Attend la profondeur,
Des caresses en devenir
Ou des caresses en souvenirs,
On se souvient , tout ce devenir
Qui sur tes lèvres , porte le sourire,
Quand ce n'est pas le fou rire,
Pourquoi s'abstenir, y a pas de malaise,
On pourchasse ensemble les falaises
Et on se fiche des foutaises,
On se sent si à l'aise
Loin de la fournaise,
Tout ce qui te plaise,
N'est pas encore assez
Pour t'entourer de tendresse
Ne me restent que mes caresses,
D'une enfant ayant grandie
au creux de ton douillet nid!
La pensée à sa mère ne se monnaie jamais
Et atteint souvent des sommets,
Les fils sont discrets et timides
A n'importe que âge
Vis à vis de leur mère,
Rien n'altère ces pensées éphémères
Qui demeurent loin d'être austères!