Quarantaine
.
Pour certains les haines sont cultes !
Moi, j’y vois un sujet d’effroi !
J’abhorre tout esprit étroit,
Fauteur d’abus et de tumultes.
.
Car enfin, ô toi qui exultes,
Quel plaisir trouver à l’endroit
Chaleureux où jettent un froid
Glacial, ta rage et tes insultes ?...
.
Sitôt que viennent ces hivers,
Je cesse de traquer les vers.
Je raccroche au clou ma giberne.
.
Ainsi quand le grand froid me cerne,
Blotti dans ma tiède caverne,
Comme une violette, j’hiberne.

.

Combien je comprends Ces sentiments,
Point de place aux froids
Qui créent les effrois,
Cela trouble l'eau de source
Cela refroidit les amitiés douces...
amicalement!
Aurore

chaque mot de ce beau sonnet me parle :Den effet le temps froid comme la froideur verbale meconfine dans ma bulle

La chaleur ici amicale
Trouvera doux réconfort
Contre les mauvais mots
Dits trop forts
Et la partition musicale
Délivrera de tous ces maux !

merci

Manque une aile à ton blotti

Sanne an pêche ke c bô

j'espère que tu n'es pas revenu de quarantaine avec un virus... Style un truc comme quoi qu' les poètes, y pourraient créer un monde meilleur

Yô l'Homme des Pins

Et, blotti dans ta thébaïde
Que vois-tu pour te consoler
Et rassurer ton cœur candide
Que l'insulte vient désoler ?

Faut dire quand même que c'est une thébaïde de luxe avec l'électricité pour brancher un ordinateur et une connection internet pour éviter l'isolement complet ...

Comme dit Lo :
Cé bô

Ce placebo

Honte à Moilo comme eut dit Boileau.

Le "piano noir" encore ouvert
Il ne nous manque plus que "l’âne"
Modeste (trop!) qui d’un tour de vers
Fait jaillir l’or qui nous condamne

À regretter tous les ennuis
Que nos écrits font aux platanes…
Il y avait bien dans ce puits
Tout ce qu’attendait ma gitane !


Bien sûr "l'âne" est emprunté à "La Pierre Amour", que je recommande vivement, en reprenant un peu, de temps à autres, pour me "ressourcer"...

Amitié!

Tu as de très bonnes lectures Léonard !

Merci Lasource
La haine et la passion sont soeurs