C’est un jardin aux charmes cachés
Où vient se réfugier Dame Beauté
Un jardin où fleurit l’absinthe
Où s’enroulent les coloquintes
Toutes de cuir damasquiné
La menthe au parfum sarrasin
La pomme d’amour , le raisin
Sont des présents pour les corbeilles
Et le papillon de soie bleue
Le lézard vert avec l’abeille
Y sont heureux
Dame Beauté cueille les fleurs
Si diverses en leurs senteurs
Que le vent léger qui les frôle
S’étourdit du soir au matin
A leur arôme
Lorsque la nuit sur le jardin
Etend son manteau de satin
Et que se ferment les corolles
C’est alors que, venu du ciel
Comme messager du soleil
S’annonce le bal des lucioles
Pour danser tout l'été, du moins dans sa tête, si les jambes ne suivent pas ! MDR
Mais oui, j'ai la chance d'être entourée de jeunes qui m'entraînent dans la danse de leur joie !
Elle a l'art d'aligner en rangées élégantes
Et de superposer des tranchettes tentantes
De tout ce qui est bon: du crémeux, du croquant
Du coloré, bien sûr, au plaisir des gourmands
Mais aussi des curieux qui ont un œil d'artiste
Que rebutent un peu les assiettes trop tristes !
La gaieté sous ses doigts arrive au rendez-vous
Son amour de la vie passe aussi par le goût !
Si des plats raffinés tentent ses goûts d'esthète
C'est avec modestie qu'elle met sur l'assiette
Le résultat exquis de ses compositions
Faisant avec bonté votre initiation
Prodiguant ses conseils pour toutes ses recettes
Afin que vous aussi propagiez cette fête
Où tous les petits plats que vous concocterez
Sont des preuves d'amour que vous distribuerez !
En hommage à ma soeurette dont le talent n'a d'égal que le grand coeur et toutes les attentions dont elle nous comble !
c'est par le ventre que l'on attire les cœurs
se disait dans ma région , les jeune filles nous préparions
Ce grand dicour de saison , pour )à l'amant prêter assez d'attentions,
Il est nécessaire, de bien nourrir,
Sa famille
Pour trouver des mots d'amour piochés,
Et sur les cœurs rester agrafés,
La femme sera toujours la fée du logis,
ses fumets seront toujours adoré
Et largement humés!
Beaucoup d'hommes aussi, maintenant se mettent aux fourneaux ce qui aurait été considéré dans les années 50 comme une déchéance de leur statut viril ! LOL
Par bonheur la société a bien évolué et le partage des tâches, même s'il n'est pas systématique est entré maintenant dans les mœurs sans que l'homme s'en trouve dévalorisé ! Mon époux adorait cuisiner les plats corses en particulier la pastasciutta recette venue d'Italie , n'Est-ce pas, Licorne ?
J'aime tant Victor Hugo qui bien souvent cachait sa délicatesse en se présentant fort , mais combien est délicat se poème qui prouve l'âme sensible de ce poète fabuleux , merci Marcek encore et pour la suite de ton cru aussi , tellement douce à partager !
Oui à certaines époque cela ne faisait pas assez viril que d'avoir des sentiments doux et tendres , quelle folie et heureusement que les temps changent et que les deux sexes se comprenne nt peut être mieux ou en tous les cas parviennent à partager ces sensibles sentiments qui soutiennent la vie pas toujours facile!
D'être sensible est une bien noble qualité qui ne saurait qu'être appréciée, il me semble!!!
Pour la sauce, on faisait bouillir des tomates bien mûres, fendues à la main, avec de l'oignon, un brin de céleri et du basilic. On filtrait ensuite en pressant dans une passoire
(merci, Pierre, je te la rendrai demain ), puis on faisait réduire à bonne consistance avec du sel, un peu d'origan et ENCORE du basilic.
On servait une assiettée de spaghetti avec une louche de sauce. Pour le luxe : du pecorino râpé.
*Pour moi, pâtes sèches, par opposition aux pâtes in umido, avec une sauce très liquide ou du minestrone.