Absence

C’est comme un simple oubli
Coupure de la vie,
Où tout semble permis
Effaçant tous soucis
Soudain inconscient,
On ne sent plus rien.

Cet esprit fugitif
En est-on réceptif ?
On ne sait combien,
Privé de tous liens,
Combien cet instant
S’apparente au néant
Plus rien ne sera
Comme avant ce coma
De cet instant volé
On se sent usurpé
De souvenirs profonds
Parfois on se morfond
Les images sont là
Et, volant en éclats,
Alimentant la joie
Ravivant un trépas
Elles touchent du doigt
Tous nos sens aux abois.

Revenant de là-bas
Dans l’absence on se noie
Où, notre âme perdue
Ne s’y reconnaît plus,
Où le trouble s’installe
Et parmi un dédale,
Pour trouver des ressources,
On recherche une source,
Un détail qui, frappant
A la porte du temps
Nous rendrait moins amer
Ce manque un peu pervers,
Ce trou dans notre vie
Que bien mal on vit.


Écrit en janvier 2017 dans un moment d’égarement

Ecrit par Skywheeler
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