Soleil intérieur


Il est des jours parfois de fièvre
Où mes paumes semblent géantes
Pour cueillir le raffinement
D’un frémissement de tes lèvres.

Il en est d’autres consternés,
Où elles sont vraiment petites
Pour t’offrir tout ce qui s’abrite
En moi et que tu as troublé.

Entre pouce et auriculaire,
Sentirais-tu ce que mon âme
Tente poser, jouant les gammes
D’un hymne qu’elle ne sait taire ?

Mais sont aussi heureusement
Ces jours où leur taille est parfaite,
Quand viennent douces et fluettes
Tes mains s’y loger tendrement :

Alors du soleil intérieur,
Dans une vague torrentielle,
L’amour enflamme ma prunelle
En droite ligne de mon cœur.





Ecrit par Fregat
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