Et pourtant...

Je vis, respire, existe et c'est déjà beaucoup,
Je pense que je suis, c'est un miracle énorme,
On m'aime et j'aime aussi, c'est merveilleux, c'est fou,
Car en l'homme je crus, Dieu n'est pas dans ma norme.

Le ciel se dit refuge à celui qui se cache,
Mais l'univers est vide, et chaque étoile y meurt
Pour renaître toujours, interminable tâche,
En mondes inhumains, tournant vertige en peur.

Et notre caillou bleu, qui se repeint de rouge,
Prêt à nous accueillir pour quelques milliards d'ans,
Gaspillant ses attraits, palais devenu bouge,
Il mourra donc exsangue, et brûlé du dedans.


Regardons-nous en face,
Pour écœurer la nuit !




Ecrit par Guy
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