La rencontre d’Hamlet et de son crâne

Patience dans le ciel les poumons d'arbres poussent
Dans tes cheveux se noyer sont venues mes mains
Demain respirer encore il faudra demain
Respirer comme main dans le ciel plongées

Comme mains immergées dans l'azur si léger
De tes cheveux qui nouent les idées et désirs
Consistantes fumées pour celui qui respire
Le fait croire penser quand son esprit s'émousse

La futaie lumineuse abrite les doigts d'ombre
Cette ombre qui voudrait engendrer le soleil
Support d'arbres ce crâne où rêvent mes phalanges

Dans cette forêt rousse où s'est perdu le nombre
La raison se soumet à ton vouloir qui veille
Et ton rire clément semble envol de mésanges.




Ecrit par Jim
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