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Poésie d'hier / Sonnet 130 : My mistress' eyes are nothing like the sun
              
Poésie d'hier / Sonnet 130 : My mistress' eyes are nothing like the sun
         
Poésie d'hier / Sonnet 130 : My mistress' eyes are nothing like the sun

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Sonnet 130 : My mistress' eyes are nothing like the sun
par William SHAKESPEARE


My mistress' eyes are nothing like the sun; Coral is far more red than her lips' red; If snow be white, why then her breasts are dun; If hairs be wires, black wires grow on her head. I have seen roses damask'd, red and white, But no such roses see I in her cheeks; And in some perfumes is there more delight Than in the breath that from my mistress reeks. I love to hear her speak, yet well I know That music hath a far more pleasing sound; I grant I never saw a goddess go; My mistress, when she walks, treads on the ground: And yet, by heaven, I think my love as rare As any she belied with false compare. Les yeux de ma maîtresse ne sont tel le soleil ; Le corail est plus rouge que ses lèvres le sont ; Si blanche est la neige, pourquoi ses seins sont bruns ; Si les cheveux sont d’or, de sombres poussent sur sa tête. J’ai vu des roses écarlates, des rouges, des blanches, Mais aucune rose ne vis-je sur ses joues ; Et dans le plus banal parfum trouve plus de délices Que dans le souffle que ma maîtresse exhale. J’aime entendre son parler, bien que je sache Celui de la musique être un son plus plaisant ; J’accorde n’avoir vu jamais une déesse aller ; Quand marche ma maîtresse, pèse sur le sol : Et pourtant, je pense mon amour si rare Qu’elle ne souffrirait aucune fausse métaphore.

Traduction : Jim
Dit par Alan Rickman : http://www.youtube.com/watch?v=xP06F0yynic


Poème posté le 09/03/11 par Rickways

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 Poète
William SHAKESPEARE



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