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Poésie d'hier / L'éternel féminin
              
Poésie d'hier / L'éternel féminin
         
Poésie d'hier / L'éternel féminin

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L'éternel féminin
par Alphonse BEAUREGARD


La montagne portait sa robe d'or bruni, Or fragile tombant, feuille à feuille, des branches, Dans le chemin, parmi la foule du dimanche, Sur les sentiers ombreux et le gazon terni. Reposés de leur course à travers l'infini, Et doux, comme l'émoi d'une âme qui s'épanche, Les rayons du soleil d'octobre, en nappes blanches Sur le sol déjà froid, versaient un feu béni. Ce ne fut que le soir, en soufflant ma veilleuse, Que me vint nettement l'image glorieuse Dans ses mille détails ternes et rutilants. J'avais distraitement vu les choses agrestes, Trop attentif à suivre ou deviner les gestes D'une fille aux yeux noirs qui ramassait des glands. Alphonse Beauregard.

Les forces

Poème posté le 14/05/17 par Ancienmembre

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 Poète
Alphonse BEAUREGARD



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