L'épaule
par Pilhas
Le réacteur gronde il est temps de décoller
Pour la demoiselle celui de s'assoupir
Exténuée la tête ne peut résister
Et choit lentement sur l'inconnu qui soupire
Voyant la douce endormie sur son épaule
L'homme est déboussolé ne sait quoi décider
Son ventre papillonne et son coeur s'immole
Il s'est épris lui l'hostile aux contes de fées
Embrassant de sa pomette le nid douillet
S'envolent les cauchemars, ressucitent les rêves
D'une femme humiliée battue et trompée
Découvrant dans l'extase le goût de la trêve
Le réacteur meurt il est temps de se lever
Garder au fond d'elle le moelleux souvenir
D'une rencontre entres une joue et un dossier
De l'omission d'un lâche épousé pour le pire
Poème posté le 26/03/18