A la soif de conquêtes
Au manque de la confiance
S'ajoutent aussi à la quête
Les années d'une même expérience.
Alors aux jeux ambigus
Se referme soudain le piège,
Et aux charmes de l'inconnue
Sombrer comme on tombe à un siège.
En proie au doute, déjà fébrile,
Je suis passé de prédateur
A la victime de l'idylle
Qui à peine née, déjà se meurt.
Je fond à chacun des sourires,
Au moindre éclat de ta voix,
Mon coeur s'épanche quand il faut fuir
Et contre tout je reste là.
Fin des artifices ou des leurres,
Plaire n'est plus de mon ressort,
A contrecoeur je demeure,
Le poison déjà dans le corps.
Et je traque les regards,
Priant qu'ils échouent sur moi,
Pour la promesse d'autres soirs,
Pour les regrets d'autres choix.