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Comme d'habitude...mais...
par Muse31


Solitaire, elle se couche comme d’habitude. De son souffle froid, la nuit l’étreint sans bruit Drapant de son voile opaque cette belle de nuit. Le silence s’installe dans cette chambre sans vie. Désespérément, elle le cherche comme d’habitude. Quand au loin les cloches de l’église sonnent minuit, Dans son lit, elle se languit et s’étiole d’ennuie… Sur sa couche, elle est recroquevillée comme d’habitude. Dans l’obscurité de cette pièce austère et sombre, Elle recherche instinctivement sa silhouette dans la pénombre. Dans ses pensées les plus secrètes des souvenirs l’encombrent. La douceur des mains, elle l’imagine comme d’habitude, Anciens et douloureux vestiges encrés dans sa mémoire. Secrètement elle continue à vivre sans grand espoir… Des larmes meurent sur sa bouche comme d’habitude. Elle regarde son triste reflet sans éclat dans un miroir. Un mouchoir couleur ivoire recueille son désespoir. Geste vain, dérisoire, c’est juste son histoire… Une sonnerie stridente la bouscule comme d’habitude. L’arrachant de son sommeil sans rêve, elle capitule. Sous la douche matinale, l’eau câline déambulent… Son âge, elle essaie de le dissimuler comme d’habitude. Sur son visage, elle dépose du maquillage en particule. Cette fine et légère pellicule volatile paraît bien ridicule. Rien ne pourra cacher ses meurtrissures, elle n’est pas crédule. Elle quitte prestement sa maisonnée comme d’habitude. De son esprit, elle efface l’habitude d’un coup de gomme. Amoureusement, elle va retrouver son amant, son homme… Comme une abeille affamée, elle le butine. Elle se désaltère, gourmande de sa sève sucrée. Elle s’abreuve, avide de ses baisers emmiellés, Jusqu’à ce que sa soif insatiable soit étanchée. Son cœur, par manque d’amour, crie famine. Elle se nourrit de ces subtils plaisirs de la vie, Son existence s’embellie quant il lui sourit… A ses côtés, elle recommence à vivre dans un monde, Profitant pleinement des heures qui s’égrènent en secondes, Où par magie, l’habitude, ombre nauséabonde et vagabonde, Éconduite par la force de l’amour, s’enfuit comme une onde. Prose poétique écrite Par Muse31 le 26 décembre 2013 Rectifiée le 10 avril 2018 @tous droits réservés

L'habitude et la routine sont les pires ennemies de l'amour...

Poème posté le 10/04/18


 Poète
Muse31



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