Accueil
Poésie libre / A l'ombre des alcôves
              
Poésie libre / A l'ombre des alcôves
         
Poésie libre / A l'ombre des alcôves

Signaler un contenu inaproprié.

A l'ombre des alcôves
par Colline


Papillon voici le matin, ce matin doux serein Sur le silence étiolé d'un printemps tranquille, De cette lumière belle libérée sur le jardin, Comme se dessine sur tes ailes ce destin, Aux éclaircies de tes pointillés, sans chenille, Par-delà les saisons, le mois de mai s'invite en vain. Mai à pas feutrés, en confidence de muguet Aux reflets enlacés d'un Avril délié. Tous ces jours endormis ont givré sans accord Les clochettes, scintillantes et radieuses comme le bouton-d'or Où le baiser volé assure le passé. Mai à pas feutrés, en frissons de beauté . En frissons de beauté se délivre le trésor de la nature Du silence sourd et fort, si vibrant, En petites âmes s'élevant sous l'oeil obscur Du songe ardent, outrageant, au charme d'enfant. Le charme d'enfant s'évapore au rythme de la rosée Il s'endort, et le jour luit A l'ombre des années émaillées Au fond des alcôves, où s'assombrit l'ennui.



Poème posté le 17/05/18


 Poète
Colline



Sa carte de visite Cliquez ici pour accéder à la carte de visite de l'artiste (Sa présentation et l'ensemble des ses créations)





.