Commère
par Solene
Empestée d'un égo voyeur
A défaut d'esprit ouvert
Elle dénigre sans frayeur
Sournoise sous ses vers
Faux cul aux airs touchés
Faux fuyants omniprésents
Sa vie ressemble à une fée
Pour mieux sucer les sangs
Sous sa vitrine trop courtoise
Tenter de blesser est une constante
Joaillère à l'affût des noises
Ses perles sont noires insinuantes
Potiche à potins qui tapine
Assez cruche pour donner la leçon
Quand son destin de divine
N'est que rumeur en contorsions
Présence matricule vaseline
T'as le smack qui dégouline
Lâche moi les basks, pétasse
Y'a ton carrosse qui s'encrasse!
Poème posté le 13/04/09