Au creux de l'abandon
par Myosotis
Monte alors le silence étonnante accalmie,
Le cœur gorgé des eaux de l’orage passé,
Simplement seul et vide au vertige enlacé
En chaque geste lourd, chaque idée ennemie.
Le cœur gorgé des eaux de l’orage passé,
De ces maux contenus la brûlure endormie
En chaque geste lourd, chaque idée ennemie,
Glisse un goût d’amertume en son fiel embrassé.
De ces maux contenus la brûlure endormie
Au creux de l’abandon d’un aveu effacé,
Glisse un goût d’amertume en son fiel embrassé
Quand il claqua la porte ôtant toute alchimie.
Au creux de l’abandon d’un aveu effacé
Monte alors le silence étonnante accalmie,
Quand il claqua la porte ôtant toute alchimie
Simplement seul et vide au vertige enlacé.
Poème posté le 03/05/09