Alarme
par Ghis
Liant tes doux cheveux
aux couleurs de moisson,
un nœud de velours rouge
illumine tes tresses.
Tes yeux,tels des bleuets,
s'attardent sur la vie
avides de savoir,
pressés de l'avenir.
J'ai peur qu'un prédateur
amateur de blés verts
ne vienne te coucher
et fasse que ton corps
soit celui d'un pantin
qui ne voudrait plus vivre
et que tes deux bleuets
s'éteignent à jamais.
J'ai peur, jolie poupée
et ne m'en veut pas trop
si je te mets en garde
comme une litanie.
Certains sonnent l'alarme
pour des biens plus futiles,
pour moi, ta jeune vie
a le prix d'un bijou!
Poème posté le 05/11/09