Une fille qui danse sur le port
En espérant un matin gris.
Sa cigarette qui s’enfuit
Vers les yeux clairs d’un marin las.
C’était toi.
Elle attend là toutes les nuits
Vers les soirs qui s’ensommeillent.
Sa robe bleue qui émerveille
Le passant triste qui s’ennuie.
C’était toi.
La vie virevolte sans merci.
Le marin bleu observe la femme
Qui attend sur la berge morne
Et file dans le ciel comme une étoile.
C’était toi.
Les oiseaux bleus sortent du miroir.
Merci pour ta sensibilité, Jean-Marie, pour la musique, et d'avoir prêté ta voix à mes mots...