Trompeuse allégorie
par Linbleu
Firmament scintillant malgré les vents,
Oeuvre de ces pierres durcies et sombres,
la marche suit le mouvement inéluctable
De ces jours tristes, gais, muets.
la fleur s'ouvre, il est temps,
Rouge sonore et éblouissant,
elle est là, délicate et silencieuse,
Sans fard, ni ardeur, ni jalousie,
Elle n'a pas su taire les nuages
Elle arrive, elle sait qu'elle va mourir,
Loin, sans caresse, sans mot dire.
Ses feuilles replient la tige élancée,
Nous irons au bois, le panier d'osier
Joliement porté,
Nous aimerons le sous-bois éteint, lent,
Jusqu'aux feux de notre lassitude,
Tristesse d'une étoile égarée,
Sombre reve de nos histoires cachées
Poème posté le 13/03/10