Dans le sable, pieds nus
La vague par-dessus
Les cheveux sur les yeux
Dans l’été silencieux.
D’un blanc voilier penché
La grand’ voile a mouché
Au nuage en sueur
Des gouttes de chaleur.
Entre mer et étang
La lagune s’étend
Le palmier qui balance
L’a peigne dans sa danse.
Quand le jour agonit
Parfumé d’infini ;
En soupir et langueur
S’étire le bonheur.