Le calendrier
par Gerachau
Au mur toujours accroché,
silence toujours est gardé ;
ou mardi cache lundi
ou jeudi cache mercredi ;
et vient la nuit.
Vendredi fuit samedi,
sans oublier dimanche
ou tombe neige blanche.
Au mur toujours accroché,
silence toujours est gardé ;
les chiffres toujours docils,
parfois un par un
en silence défilent
ou par deux s'affichent ;
pour toujours s'enfuir
pour un jour revenir
Ainsi densens chiffres
du trenteet un au premier,
ainsi est le calendrier
silence toujours gardé
année après année.
Jours de pluie
jours de neige
jours de vent
tourne manège.
Au file du temps
des arbres en pleurs
des arbres en fleurs
qui ouvrent leurs cœurs
et qui se meurent.
Au mur toujours accroché
silence toujours est gardé
calendrier le sait
mais parler ne sait,
chaque jour regardé
toujours fait parler.
Poème posté le 05/08/11