Dryade et désillusion
par LesOiseauxIvres
Regards hyalins qui s'éclatent sur ma rétine.
Tes lèvres comme des lames
Découpent mes ecchymoses-gâteaux.
Tu croques mes hématomes multicolorés
Comme des pétales de jacinthes cristallines;
J'aspire ton visage marbré
Et les lys de tes pupilles purpines.
J'aime ta peau bleue comme l'extase et meurtrie par ma haine
Et tu voudrais m'abolir mais j'ai pris racine dans ton cerveau.
Ton sang de fée se coagule sous mes ongles,
Que je t'aime ma princesse florentine,
Que cet amour est laid et mécanique.
Les fruits d'étain
S'écrasent contre nos corps,
Maladifs et malachites.
Tu abhorres ma présence lacrymale,
Les dépouilles de mes sourires-soleils
Qui pourrissent maintenant,
Dans un cimetière livide de sourires-anorexiques.
Poème posté le 23/12/11