Défense
par Varech
Un grand champ gris troué d'ivraie d'acier
Un tumulus sans joie cimetière des fleurs
Une bête géante aux tumeurs de verre
Une caverne inhumaine aux artères sans vie
J'attends l'envol et le chant des oiseaux de béton
l'évasion du monstre tapi dans ses entrailles
Je sens crouler sur moi des murs d'indifférence
Une moderne Babel matraque le soleil
Mais
sous l'excroissance hideuse d'un rejet de ciment
deux amoureux s'embrassent sur un banc dépeuplé
sous un panneau
Défense de d'afficher
Poème posté le 22/06/12