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Poésie libre / L’ombre des lampes bleues
        
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L’ombre des lampes bleues
par Athor

Highslide JS
par Athor


par Athor


L’ombre des lampes bleues. Je ne sors que la nuit, dans mon vers hôpital, lieu maudit où s’active, l’ombre des lampes bleues. Ces dessous d’un moi-même, à l’agonie des génériques et des rayons laser. Tout ce qui rôde tout au près de l’armoire du méd’cin chef, le nouveau dieu de toutes les tumeurs, homme au grand coeur pour chaque corps perdu, le décideur de tes semblants de vivre, bardé de faux sourires. Le blouson blanc du stéthoscope pour la frime. - un expert qu’ils disent - Avec les mimiques d’un haut salaire qui rassurent le quidam, le con et le conquis, l’obéissant et l’inutile, le devenu docile de dépits, le solitaire résigné et le profane. Avec en prime un invisible tatouage d’aigle mort, et que des anges féminins, viennent la nuit en masse, te graver dans le dos. Mes rêves, « Ah oui mes rêves ! » j’n’en ai plus, j’en invente quand même ; à force d’un regard, de ceux qui m’aiment encore un peu avant l'oubli; Alors je peins, je peins ces rêves « j’essaie », j’assume ….et je rassure l’entourage ! ça m’use et ça m’amuse. De tout ce qu’on me tait, il n’y a que moi qui sais. Ici, on me dit mot, mais je sais tout de tout ; tout ce qu’on dissimule, je le discerne, je le perçois, je le sens, - « c’est ça, je le sens ! »- Je sais, ça ne sera pas long, et je pleure maintenant. J’en accumule l’idée qu’un des sujets des plus important entre autres, n’est plus la femme, avec son cerveau pour alibi à sa présence; mais seulement son cul. Juste m’imaginer pouvoir le toucher de mes mains, de mon sexe, et d’y plonger mes doigts, ma langue, et juste pour mémoire, mes quelques idées louches tout au fond de son règne, celui de son pouvoir de dire « Non ! », loin des idéogrammes. La femme ! Eh oui la femme, avec ses phrases qui parfois vous assassinent et avec tous nos bras, qui deviennes trop courts; A tes fièvres, à nos sexes, à ses seins, à ton manque de tout. -Il ne reste plus rien- Alors qu’hier encore, mon encre était cette arme, cette chaleur infime, jusqu’à braver sa peau, histoire de tuer le temps.



Poème posté le 04/08/13



 Poète ,
 Illustrateur ,
 Interprète
Athor



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