Lettre à François
par Aguirre
Je ne sais si ces choses se disent. Il est plus d’une heure du matin, je n’arrive pas à dormir, je me tourne et me retourne dans mon lit. Aucune position ne me convient si ce n’est celle que j’aimerais avoir avec toi, à l’instant.
Des moments agréables que l’on aurait dû, pu, provoquer plus souvent. J’aime tes exigences un peu « brutes » parfois qui me font sourire et rire aussi. J’aime me laisser aller avec toi parce que c’est simple, que je ne pense plus à rien que profiter pleinement.
J’aime t’avoir au fond de mon ventre et que cette onde magique m’envahisse… C’est une douce vague de petites étincelles qui se propage en ondes régulières. Je suis dans un autre monde, loin de tout, même de toi. Mon corps apprécie, ma tête est vide, je n’entends plus rien et me laisse porter…
Un homme sait-il cela ?
Merci
un texte anciennement proposé sur le forum
Poème posté le 12/01/14