Anthropomorphisme
par Varech
L'arbre est en marche
Il a déchiré la terre d'un cri de ses racines géantes
Ses branches lourdes aux muscles rugueux
brandissent des poings de bois
Ses têtes rudes et chauves éclatent de bouches dures
de rides de colère
Des visages d'enfants transparaissent sous l'écorce
tuméfiés de rage muette
Hydre émondée
il hurle sa douleur
dans des crachats de sève
Sa révolte sourd vers l'homme
Poème posté le 22/12/14