Il y aurait des silences
accrochés aux fenêtres,
Eclos de nos errances
Et d’indécis peut-être
De matins en pénombres
La clarté serait douce,
A des souvenirs sombres
Qui s’oublieraient en douce.
Il y aurait des éclairs
pendus aux abat-jour,
qu'éclairerait le mystère
Des heures en demi-jour
Et de plaines en sommets
Au seuil de nos sourires,
Les murs de nos jamais
se coloreraient de rires.
Il y aurait tant d’espace
Que le rêve songerait,
aux éclats de l’audace,
A poser son reflet
Puis aux furtifs détours
Dans l’urgence de naître,
Nous saurions, tour à tour,
Ce qu’est le bonheur d’être.
Il y aurait ce présent
A l’aube du possible,
Qui parsèmerait les ans,
De ces journées paisibles
Qui flotteraient au cœur
Par la brise du temps,
Effeuillées de tout leurre
Ecloses du printemps !