Accueil
Poésie libre / L'attente? ou la Délivrance
              
Poésie libre / L'attente? ou la Délivrance
         
Poésie libre / L'attente? ou la Délivrance

Signaler un contenu inaproprié.

L'attente? ou la Délivrance
par Polymnie2


Où sont mes deux grands yeux, ces perles de « culture » Qui croquaient le savoir, la vie à pleines dents ? Qui ne visent plus rien perdus dans le néant ! Où sont visite « éclair » va-et-vient incessant Où multiples instants devenaient aventures ? Dans ce sacré silence et ce désert naissant Qui n’ont que pour manteau l’immense solitude Où sont ces familiers « allumeurs » de bougies ? Et toi, l’absent, mon fils ? Mes jours que tu régis Devenus sablier passant le temps qui fuit ! Tu ne connaîtras pas l’interminable nuit Qui garde en souvenir, que l’être est une cible Sitôt que l’âme étreint toutes cordes sensibles ! Au son et à la voix se mue imperceptible L’émotion qui se lit et qu’on ne veut pas libre Sur visage vivant qu’on ne veut pas tremblant ! Mon corps semble être un arc qui se plie ou se fend Et ma force apparaît sculptée en chaque fibre Circulant dans ma chair pour le combat latent ! Pure philosophie entretenant l’espoir, Me nourrit de « peut-être » ou de sous-entendus ! Le hasard lui-même étant inattendu. La providence seule abreuve tous mes soirs Et ma pensée imprime un trait barré en croix Sur le calendrier en confession publique. Oui, ce pieux chapelet lentes stations éthiques Forme un cortège long de douze mois sans voix, Se taisent tous les bruits mon ombre seule échoit. Ce silence maudit que j’entends, qui me guette, En ce sacré désert qu’est, à présent, ma tête ! L’espérance donnée à ma désespérance Sublimera ma vie aux cent mille patiences. Tout ce ressenti vibre au pied des volets clos. Le silence accapare aussi l’espace enclos De la maison, témoin, du doux calvaire subit. Tout parle, tout est là chaque pas s’amortit. --- Le fils est revenu, perçoit tout, en échos Chaque secret caché derrière ce fin crédo. Un pli, seul survivant, sur la table en noyer, Lui dicte enfin un geste, un mot qu’il peut choyer : « Prends la blanche enveloppe et lis mon seul message Ce jour, ce « faux semblant » la mort signe un passage ». « Vois-tu, j’avais raison. Tu n’as pas su ni vu Le terme de ma vie sur son calendrier, Ma douce passion toutes les croix menues Sont faîtes de mystères ; oui ! Mais sans sourciller. Surtout, n’oublie jamais, que dans l’Eternité L’étincelle vibre aux doux parfums d’été ». Polymnie2 2010



Poème posté le 01/03/15


 Poète
Polymnie2



Sa carte de visite Cliquez ici pour accéder à la carte de visite de l'artiste (Sa présentation et l'ensemble des ses créations)





.