Un phébus
par Prunelles
malhabile et obscur : un seul s’y reconnait : le rêveur, et encore …
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Un saphir étoilé.
L’angulaire hausse les brillants.
L’ongle étincelle et le doigt s’amoncelle.
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Une émeraude pousse au creux
la blanche d’un vallon.
Le grain posé et cisèle l’épaule.
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Le galet aux pieds nus enroule la cheville au nord.
Il éclabousse l’aventure.
La frange fleure.
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Le quartz terre sa base.
Le régulier promis reviendra sous les pas de la grotte au grivois.
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Un homme est là qui voit.
De son front naît l’image.
La longue frange vague ondule évents.
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C’est le songe de l’arbre, son jumeau de toujours.
Il rêve en minéral, lors de son crépuscule.
Il augmente la sève et lave son volcan.
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Frênes hêtres ou figuiers, acacias amandiers coudriers et follets ramassent cailles et rendent colombages.
Ainsi le naufragé niché de l’ambre,
fleurira sidéral.
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Laissons les tous les deux.
Poème posté le 21/10/15