La Tour Carbonnière
par Charlette
Avec quelques sols ou deniers,
On devait régler le péage,
Par vouloir de Sa Majesté,
Pour emprunter le passage.
C'était la clé du royaume,
Le seul chemin pour Aigues-Mortes.
La grande tour gardée de heaumes
Surveillait le flux de la porte.
L'argent de l'octroi récolté,
Sur charrettes, porcs ou bateaux,
Servait aux pierres des chaussées,
Endommagées par les fléaux.
Certains fermiers ou gouverneurs,
Tentés par un peu de monnaie,
Détournaient les sous des payeurs,
Pour s'enrichir à peu de frais.
Aujourd'hui on peut visiter,
Sans craindre les poudrières,
L'édifice au donjon carré,
La tour appelée Carbonnière.
Poème posté le 25/11/15