Accueil
Poésie libre / A l'église (glose)
           
Poésie libre / A l'église (glose)
       
Poésie libre / A l'église (glose)

Signaler un contenu inaproprié.

A l'église (glose)
par Oxalys


par Oxalys


Glose d’après le poème éponyme de Germain Nouveau En terza rima légèrement adaptée à la situation *** J’entrai dans ce lieu saint pour chercher un abri Contre le mauvais temps, quand soudain je la vis, Elle était à genoux et montrait son derrière. Son aura de madone aussitôt m’éblouit, J’admirai le profil de son buste infléchi Dans le recueillement profond de la prière. Le tendre appât niché dans le blanc des dentelles Semblait auréolé par le feu des chandelles. Pour le mieux contempler j'approchai de son banc. Ô corps d’Ève voilé de nimbes éternelles, Maligne raison des foudres originelles, Sous la jupe levée il me sembla si blanc ! J’étais si tourmenté par la tentation, Terrassé par l’envie de visitation, Que dans le temple vide où nulle ombre importune Ne ferait obstacle à mon adoration, Pas un seul juge pour crier «damnation » N'apparaissait au loin par le bleu clair de lune, Il semblait que paré de la grâce divine, J’avais droit d’assiéger la belle pèlerine. Sans troubler sa ferveur je me fis son amant. Loin de s’en offusquer, elle se fit câline Se penchant un peu plus, mais sans changer de mine Elle priait toujours. Je perçus vaguement Ses encouragements à pousser au-delà. J’entendis même au cours du charnel pugilat Qu'elle bénissait Dieu dans le doux crépuscule. Sa voix, après les faits, un instant hésita Entre un confiteor et un alléluia Et je n'ai pas trouvé cela si ridicule. *** Poème glosé : A l'église (Germain Nouveau – 1851-1920) Elle était à genoux et montrait son derrière Dans le recueillement profond de la prière. Pour le mieux contempler j'approchai de son banc: Sous la jupe levée il me sembla si blanc Que dans le temple vide où nulle ombre importune N'apparaissait au loin par le bleu clair de lune, Sans troubler sa ferveur je me fis son amant. Elle priait toujours. Je perçus vaguement Qu'elle bénissait Dieu dans le doux crépuscule. Et je n'ai pas trouvé cela si ridicule.

GLOSE :<br />
<br />
Poème qui parodie un autre poème à raison d’un vers parodié par strophe<br />


Poème posté le 10/12/15


Informations mp3 : Enregistré sur la musique de Leroy Anderson – Forgotten dreams

 Poète ,
 Interprète
Oxalys



Sa carte de visite Cliquez ici pour accéder à la carte de visite de l'artiste (Sa présentation et l'ensemble des ses créations)






.