Tout doucement
par Tofka
Tout doucement, J’arpente les couloirs du temps,
L’âme suspendue dans un éther qui me brise et me dilue
Tout doucement, Le pourpre feu du couchant qui émerveille l’enfant
Enfin devenu vieillard, s’éteint dans le silence
Tout doucement, s’embrasent dans le ciel les dernières étoiles,
Spectatrices figées de l’alpha et de l’oméga
Ainsi, sans crier gare,
S’en va la mort emportée par le vent de l’oubli vers d’autres feux ardents
En quête d’origines.
De crépuscules en aurores, jusqu’à la fin…
Tout doucement
Poème posté le 11/12/15