Si seulement c'était vrai
par Guerroua
La nuit, le jasmin embaume le silence
l'éclat d'étoiles resplendit dans l'obscurité
Et dans mon jardin
tu danses extasiée
comme une magicienne
lâchant des colombes dans l'air
Ombre lascive qui monte le mur de mes peines
illusion verte qui s'envole à l'olympe bleu
trop lente, trop proche
de mes muettes espérances
Si seulement c’était vrai
que tu respires près de moi
Si seulement c'était vrai
que je puisse toucher tes mains
exulter dans ta poitrine
caresser tes rêves
et vivre pour toi
Hélas!
Tout n'est qu'une étrange parodie
Faciès flouté
corps ramassé dans le vide
petites bulles du brouillard
miroir grossissant, sans tain
descendant entre les fentes des souvenirs
Poème posté le 16/03/16