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Poésie libre / De profundis clamavi
           
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De profundis clamavi
par Banniange
Highslide JS
par Banniange

La jalousie par Edvard MUNCH
Illustration proposée par Banniange


Un bris de lumière vibre sous tes paupières, Il scintille comme les beaux feux de Bengale, Un fragment d’univers loge sous tes cils clairs, Teint mon grand ciel telle l’aurore boréale. Il scintille comme les beaux feux de Bengale, Il enchante mon âme en ces jours si pluvieux, Teint mon grand ciel telle l’aurore boréale, Quand le soleil s’éteint dans les flots ombrageux. Il enchante mon âme en ces jours si pluvieux, Et ces nuits où je peine à trouver ce trésor, Quand le soleil s‘éteint dans les flots ombrageux, Je suis ce vieux vaisseau que gouverne la mort. Et ces nuits où je peine à trouver ce trésor, Enfoui dans ces souvenirs dès lors sans ardeur, Je suis ce vieux vaisseau que gouverne la mort, Qu’une passion funeste a conduit à l’horreur. Enfoui dans ces souvenirs dès lors sans ardeur, Je croyais cet amour plus puissant que ma vie, Qu’une passion funeste a conduit à l’horreur, Je suis cet assassin qu’arma la jalousie. Je croyais cet amour plus puissant que ma vie, Misérable pantin guidé par les Furies, Je suis cet assassin qu’arma la jalousie, A tout jamais ton dernier râle me poursuit. Misérable pantin guidé par les Furies, Je surpris tes soupirs dans la brume du soir, A tout jamais ton dernier râle me poursuit, Pendant que je hurlais mon profond désespoir. Je surpris tes soupirs dans la brume du soir, Penchée tendrement sur une ombre ravie, Pendant que je hurlais mon profond désespoir, J'étranglais ta beauté de ces mains si impies. Penchée tendrement sur une ombre ravie, Elle n'était que ma forme sculptée, sans vie, J'étranglais ta beauté de ces mains si impies, Je n'ai pu reconnaître ma simple effigie. Elle n'était que ma forme sculptée, sans vie, Tu l'avais façonnée pour tromper ton ennui, Je n'ai pu reconnaître ma simple effigie, Dans ce sombre cachot, je maudis mon sosie. Tu l'avais façonnée pour tromper ton ennui, A présent sous terre, tu m'attends impatiente, Dans ce sombre cachot, je maudis mon sosie, Et bientôt l'échafaud comblera ton attente. A présent sous terre, tu m'attends impatiente, Un fragment d'univers loge sous tes cils clairs, Et bientôt l'échafaud comblera ton attente, Un bris de lumière vibre sous tes paupières.



Poème posté le 05/04/16


 Poète
Banniange



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