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Poésie libre / La Fée et le Lutin (x 4)
              
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La Fée et le Lutin (x 4)
par Rimatouvent


La Fée et le Lutin (fable gastronomique) Une fée cuisinait un met avec adresse, Chez les fées on le sait la cuisine est un art, Dans un grand plat de grès, luté farine et lard Un pâté somptueux, refroidissant, paresse. Un lutin qui passait voit avec allégresse Le délice gourmand le couve du regard Rentrant du boulanger il avait un bâtard Voulez vous que mon pain, votre pâté, caresse. Cette fée étoilée était toquée de blanc Et dans le guide rouge avait déjà pris rang De goûter à son plat les tentait fortement Le bâtard, le pâté, périrent sans attendre Et le vide du plat se fit rapidement ment En terrine bien faite aucun couteau n’est tendre ! La Fée et le Lutin (conte tragique) Une fée qui roulait assez peinardement Profitant du soleil, du mercure optimiste, Fut "queue-de- poissonnée" par un chauffard fumiste Lutin de son état, roulant imprudemment ! Le retrouvant plus loin, ce fut sévèrement Qu’elle accusa ce fou de n’être qu’égoïste, Un volant dangereux, conducteur anarchiste, Et d’un coup de baguette bloqua magiquement Illico à cinquante sa vitesse limite. Le lutin que la chose évidemment irrite Flanque dans son auto un coup de pied géant Et l’aile de la fée sous l’attaque féroce Se plia sous l’assaut du lutin mécréant Vous la reconnaitrez c’est la fée qu’a la bosse ! La Fée et le Luth teint (conte étymologique) Une fée qui un jour se piqua de musique De cordes s’entichant, pour un beau luth opta. L’instrument sans couleur hélas ne plaisait pas On le teignit en bleu pour qu’il soit sympathique. Le luth, sait-on pourquoi, devint objet magique Et tout ce qu’il touchait en bleu se colora La fée qui s’en foutait aussitôt l’adora Et toute bleue apprit la science mélodique Mais tous ses serviteurs qui étaient bleus, bien sur, Devinrent peu à peu quasi microscopiques Le sort venant du lut n’admet pas de censure. On en fit un récit où l’on déforma tout Le mot lutin naquit ainsi d’une rature Le luth teint bleu fut schtroumf et le reste on s’en fout ! La Fée et le Lutin (fable pour adulte) En cherchant sa baguette, une fée trop distraite, La trouva peu encline à vibrer plaisamment, De piles elle manquait, quel désenchantement ! L’ampère s’absentant : pas de douceur discrète. À un voisin lutin, charitable et qui prête, Elle alla demander son bâton poliment Il était disponible or naturellement Par l’usage excessif notre lutin s’arête. Pourtant lui dit la fée vous n’avez pas besoin De piles ou bien d’accus à ce bâton adjoint La nature aurait-elle le voltage en détresse ? La fée, je vous dépanne, et vous demandez trop Pour une aimable suite il faut un peu d’adresse Flattez le naturel il revient au galop.



Poème posté le 11/04/16


 Poète
Rimatouvent



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