La page
par Manache
Alors que j’avais l’esprit bien loin de sa cage
Me croirez-vous, mais l’impensable est arrivé.
Sur le coin de ma page aux couleurs azurées
Un troupeau rose et rouge d’oiseaux s’est posé.
Dès lors mon âme, submergée par ce mirage,
Devint une agréable symphonie rêvée
Dans un jardin onirique enfin réveillé.
Peut-être avais-je dans l’instant les yeux fermés.
Par la fenêtre ouverte, le vent est entré
Et la page tachée de sang s’est envolée.
Dehors sur la branche
Une mésange chantait.
2016 ~ © M2L
:) Merci pour votre lecture et Bon dimanche à tous :)
Poème posté le 08/05/16