Poème Tout quet (Estrambot) par Stapula

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Poésie libre / Tout quet (Estrambot)

Tout quet (Estrambot)
par Stapula

À Monsieur Daniel Fasquelle, député-maire d’une ville qui accueille, à bras ouverts, un ancien président de la République, déchu par le suffrage universel (populaire) et mis en examen dans plusieurs affaires, mais qui conspue la venue (une fois par an) de familles défavorisées de la France d’en bas, en langue raffarine, ce poème en réaction, dans la rubrique ÉCONOMIE de Le Touquet – Paris-Plage dans le journal LesÉchos du mercredi 24 août 2016, à l’article : « Opération éTer : les commerçants touquettois majoritairement hostiles ». Au Touquet – Paris-Plage, il est clair que tout quet*, À l’assaut boss du prêt(-)à(-)porter coup de grâce Contre les démunis, parlante, un max, la trace Inscrite en LesÉchos : canard et perroquet. Combien de commerçants ont mis le grand braquet Afin de dénoncer, bas de gamme, la race D’éTER ou de TER-mer qui, plutôt, embarrasse Faute de dépenser, et tout du paltoquet ! Le bien-pensant propose un parcours sur mesure, En encadrant ces gens – les avoir à l’usure – D’Étaples-sur-Mer (gare) au « Paradis des sports ». Pourquoi n’établit-on, filtrant, un vrai barrage Aux portes de la ville, assurés maints transports Des dits gueux, va-nu-pieds, refoulés, verts de rage ? Sieur l’élu dira-t-il d’arrêter leurs apports De voix, lors d’un prochain vote, à la populace, Primant vente de luxe et volaille de classe ? Le 1er septembre 2016. *Tout quet, en patois boulonnais, signifie, à la troisième personne du singulier du verbe quére, tout tombe.

Poème posté le 01/09/16

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Stapula

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