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Poésie libre / Qu'on cesse donc de nous Tromper...
              
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Qu'on cesse donc de nous Tromper...
par Tonindulot


Pourquoi faut-il toujours que l’âme ait peur de l’ombre, Qu’elle craigne le froid ? N’a-t-on pas d’autre issue au sein du froid lieu sombre ? Maintenant que l’espoir est bien mort en coquille Doit-on vivre d’effroi Ne sachant plus combien se vend la pacotille ? Où es-tu donc passé éternel philosophe ? Ton retrait me déçoit Et me laisse pour legs un enfer limitrophe ! Dieu lui-même a cessé d’éclairer notre monde Et permet que le droit Soit ainsi bafoué sans condamner l’immonde. Personne ne peut croire, en lettre supérieure, Qu’un esprit fort étroit Puisse panser les maux d’une passe meilleure. Pourquoi ne plus rêver d’une joie véritable Au delà du détroit Qui marque la limite où loge l’équitable ? Et je sens que mon zèle est en quête d’espace Que mon chagrin décroît Que sur terre soudain la vermine trépasse. Ce n’est point illusion, c’est l’avis qui s’éveille En ce pénible endroit Où les gens démunis abandonnent leur veille. Voyez donc, yeux ouverts, où mène la conscience Qu’un vote fort adroit Met l’argent dictateur en fort juste défiance. Croyez moi, sur parole ! On peut d’autre fortune Trouver sans passe-droit ! Il suffit pour cela d’objectiver la lune !



Poème posté le 09/11/16


 Poète
Tonindulot



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