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Poésie libre / Appel du 2 novembre 2016
              
Poésie libre / Appel du 2 novembre 2016
         
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Appel du 2 novembre 2016
par Stapula


Publication, conformément à mon dernier courrier du 28 novembre 2016, dans l’attente d’une réponse au présent appel, adressé, en recommandé avec avis de réception, à Monsieur le Président de la République, François HOLLANDE, le 14 novembre 2016 et arrivé le 15 novembre 2016. Monsieur le Chef d’État, français, François Hollande, Avant de donner suite à mon intention D’engager, sur le Net, une pétition, S’approchant à grands pas, de l’espoir, la Chalande, J’ai l’honneur, de nouveau, comme le quatre avril, De cet an bissextile, en cours, deux mille seize, S’il vous plaît, de saisir, comptant sur votre ascèse, Mes patients efforts menacés de péril, Sans tarder, votre humaine et haute autorité. Soucieux d’obtenir, mon fort : persévérance, Mention pour mon père, enfin, « MORT POUR LA FRANCE ». Lorsqu’il me fut permis, bonté, célérité, Vos émérites traits, conduisant à la lettre, Pile dix jours après, du départemental Service de l’ONACVG*, joint, capital, L’imprimé de demande, autre que contre-lettre, Aux archives d’écrire afin de réunir Des documents probants dont la photocopie Du livret militaire, apparemment impie Pour ne me la fournir, par chance, en souvenir, Maint vivace élément, – dimension licite ? – Soit blessures de guerre, en cause éclats d’obus, Grosseur noisette l’un, – qu’on voudrait aux rebuts ! Entre poitrine et dos, fait grave qui suscite Une fondamentale interrogation, Ma mère transformée en novice infirmière, Sans bagage, savoir, nécessaire lumière, Sa mission : mécher la suppuration. Soit amaigrissement, noté considérable, Du soldat libéré, poids : trente-cinq kilos, Éclipsés les Pilate, aux postes clés, salauds, Victime, femme, enfants, au destin exécrable ! Mon père, abandonné à son bien triste sort, Après cinq ans de lutte, une funeste pente, Ne fera de vieux os, en cause galopante Phtisie, à l’hôpital, brisant, net, tout ressort, L’infirmière en chef, dure, exerçant à Lemaire, Assénant à sa veuve, abattue, et sans sous, Son métier la plaçant au-dessus des dessous, « Pas d’pognon, pas d’cadavre ! » – Écrase-toi, la mère ! Et, mieux ! démerde-toi pour l’inhumation ! L’État désengagé, le refroidi s’enterre, Nerf de la guerre absent, dans la berckoise terre, Étaples, sol natal, hors compétition. La mort ne découlant des blessures de guerre, De la cause à l’effet néant le lien direct, Le doute du docteur, Froyez, nul, incorrect, Car contraire à l’esprit conformiste, grégaire ? Dans son certificat médical : bien noté Un affaiblissement, sous-jacent, imputable – Hypothèse plausible et fait incontestable – Aux séjours d’hôpitaux, longs, le corps éreinté, Pour veuve et orphelin ne sera pas utile, Le satanique État sachant bien naviguer : N’est pas mort pour la France, aucun titre à briguer, Lapidaire mépris dans l’intraitable style. Les donneurs de leçons ne sont pas au niveau Des enfants de sept ans de la première année Du cours élémentaire, orthographe mort-née : CMS, site web, s’évadant d’un cerveau, Pour nommer, pluriel, le terme centimètres ; Faute d’accord, « cicatrice postérieur » Définit, ô combien ! l’esprit supérieur Dans nuages, brouillard, à péter altimètres ; De surcroît, ce ministre (anciens combattants), Sans rire, entérine « atrophie deltoïdianne », Confondant, à coup sûr, médienne et médiane, Les cadors, comme lui, plutôt déconcertants. Comme Philippe Brun, sorte d’analphabète, Qui ne sait que monsieur, titre combien connu ! Prend une majuscule, à moins que, malvenu, Mon vieux soit juste bon à posthume courbette. Et que dire du Sieur Alain Alexandra, À qui j’ai demandé la chose essentielle, Susdite la copie, archive officielle, Afin de présenter, exclu tout rémora, Au service adéquat, ma finale requête, L’archiviste, sans gêne, arrangeant un projet, Sans un document joint, pour résultat : rejet ? Dans les LR/AR*, quelle somme coquette, Il m’a fallu payer, convenez-en ! pour rien, Ad patres le pater, la belle rigolade ! Ayant versé pourquoi raisiné, marmelade ? L’État, ses ronds-de-cuir : des âmes de vaurien ! Le Centre de Réforme était-il empathique Lorsque, pour réviser le taux de pension, Il fallait un moyen de locomotion Au blessé, mal en point, condition pratique ? Pour Étaples-Amiens, également prévoir (Quarante-quatre : l’an) retour à prendre en compte, Aux fins d’hébergement, oyez le joli conte : Trente francs* par journée – obole du devoir ? Mère, veuve de guerre, et moi, plus tard, pupille, Oui ! de la Nation, contre l’ « Ainsi soit-il ! » Nous nous opposerons, mon père pouvait-il N’être mort pour la FRANCE ? – Ô l’État qui torpille ! Par un vingt-trois décembre, en soixante-dix-sept, Un sage magistrat (ordre judiciaire), Pour réparation, tant s’en faut outrancière, M’instruisit, quel bon dieu, maître en l’art du concept ! Monsieur le Président, de votre bienveillance, Je viens solliciter, s’il vous plaît, le soutien, Des victimes l’usure : un criminel maintien. N’ayant, face aux truqueurs, plus du tout confiance, Puis-je à parlementaire enquête avoir recours ? N’ai-je plus qu’à saisir, à mes frais, la justice ? Aller sur Internet où, large, l’on ratisse ? Des candidats, qu’on sait, demander le secours ? Me réservant le droit d’alerter toute presse, Mon père méritant reconnaissance, honneur, Monsieur le Président, en sus vœux de bonheur, Veuillez, s’il vous plaît, croire, humblement, je m’empresse, À mon attachement, durable, dévoué, Mes salutations, du cœur, respectueuses. Dans l’espoir d’obtenir des suites fructueuses, Seul, unique objectif, pour mon père, avoué. En la cité des pêcheurs d’Étaples-sur-Mer, Appel terminé le 11 novembre 2016. Nom et signature *ONAC/VG : Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre. *LR/AR : lettre recommandée avec avis de réception. *Trente francs : somme abrégée « 30 Frs » dans la lettre du 22 novembre 1944 du Médecin-Chef, Gestionnaire du Centre de Réforme de AMIENS. P.J. : (11 photocopies) : [...] « Je n’ai pas eu de réponses sur la façon d’agir et la décision prise sans mon consentement. Quelles sont l’adresse et les modalités à respecter, si la réglementation et la loi me le permettent, pour obtenir une photocopie du duplicata du livret militaire de mon père ?  JCF »  



Poème posté le 06/12/16


 Poète
Stapula



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