Sens unique
par Fanch
Il marchait de guingois sur un sol d’innocence…
Son âme, je veux dire, allait en cahotant,
Quelques songes alors, ennoblis d’espérance,
Présageaient du futur qu’il le vive en chantant.
Las, il suivit le cours d’une route facile
Sans jamais emprunter les chemins de traverse
Qui au-delà pourtant de leurs abords hostiles
Lui montraient une quête aux essences diverses.
A croire en ce parcours limpide et balisé
Il s’éloigna du sens aigu de son histoire
Dont l’esprit affaibli, aigri et abusé
Se perdit sur le fil, ténu, de l’illusoire.
Et toujours ignorant les secrets de l’intime
D'une vie essorée au vent des certitudes
Qui tarit l'essentiel du courant qui l'anime,
Il vieillit, aspirant aux nobles amplitudes
Qu’aujourd’hui même encore, sa vérité élime.
Poème posté le 05/01/17