Ne nous écrivons plus
par Roland
Ne nous écrivons plus.
Il ne serait pas sain, encore moins utile,
D’attiser un regret qui deviendrait futile ;
J’ai froid, je suis perclus.
Ne nous promenons plus,
Sous cette pluie qui veut tuer l’envie de vivre
Et tamise tes traits comme si j’étais ivre
De mythes révolus.
Ne nous caressons plus.
J’ai perdu le contact fragile de ton âme,
Objet de mes désirs plus que d’un corps de femme
Et de mes absolus.
Ne nous embrassons plus :
Ton image s’estompe aux splendeurs de mes songes ;
Notre amour ne fût-il que leurre et que mensonges
Aux parfums superflus?
Poème posté le 08/01/17