Spleen
par Maldoror
Pendant que les lames du vent grondaient dans les artères du soir, la solitude pointait son glaive sur les arènes de mon cœur.
De nouveau, les pâles légions du tourment avançaient leurs tours glaciales et la muraille de mes pensées, éternelle vaincue, se dissipait dans les abysses de la brume.
C’est ici, dans ces vestiges sculptés par le lierre, parmi les souvenirs embaumés du passé, que je vous cherchais en vain, les ongles tachés de sang,
Ô cendres de mon enfance immolée !
Poème posté le 10/01/17