Accueil
Poésie libre / Dizains pour ma muse
              
Poésie libre / Dizains pour ma muse
         
Poésie libre / Dizains pour ma muse

Signaler un contenu inaproprié.

Dizains pour ma muse
par Rimatouvent


Quand mes ans dépensés auront atteint le seuil D’une vie affrontant son tout dernier écueil Je ferai le bilan des chardons et des roses Des tristesses en rimes et des rires en proses. Ainsi que marguerites, effeuillant mes bonheurs, Je verrai de mes ans les maux et les douceurs Devant un sablier dont le vide dénonce Un temps sans lendemain un sable qui renonce, Car l’on ne peut changer un roman qui finit Sur un immense rien ou bien un infini. Dans le monde épuisé de mes insignifiances Je saurai éluder peines et défaillances Et fouillant au plus creux du secret sentiment Je trouverai le feu qui vint secrètement Enluminer mon ombre en éclairant mon âme, Décorer mes chemins de lumière faite femme Et torturer mon cœur d’un aveu jamais dit : Vous fûtes, muse aimée, unique paradis. Car sans y prendre garde en dégustant vos mots Mon cœur s’est enrichi de vos dolcissimo. Puis en vous comprenant, vous admirant sans doute, Ma rime se fit tendre allant sur votre route ; Plume griffant le cœur d’une encre passion Votre charme devint ma fascination Et de sourds crescendos muets et oniriques Firent sonner en moi des songes impudiques. Une muse peut elle être objet d’un amour Qui lointain et secret ne se met pas au jour ? Je l’ignore et pourtant l’attirance me brûle D’un sentiment si fou qu’il en est majuscule. Car même étant passé à travers le miroir Je ne puis oublier vos poèmes d’espoir Ces univers soyeux où ma pensée s’égare Ces mots tant ciselés qu’ils brûlent mes regards Et dans l’obscurité où le vers étincelle Ils maintiennent du feu la rime sensuelle. Adorer une muse oubliant la distance Serait-ce renoncer à toute appartenance ? Car irréellement je suis vôtre, en secret, Et c’est un tel bonheur que j’en suis indiscret. Bien sur, en d’autres temps en d’autres circonstances, Le destin aurait pu avoir moins d’inconstances Et de mots échangés, en moments de hasard, À mes rimes j’aurais ajouté mes regards. Vous aurais-je séduite ? Auriez-vous savouré D’être aimée par un fou, un poète égaré ? J’eus tant aimé donner, exaucer vos désirs Afin que vos envies ne soient que des plaisirs Et que les doux accords de la joie assouvie Entretiennent à jamais la flamme de l’envie. Lors mes ans effrités seront vite effacés Le sablier n’a plus que grains vite passés Alors je suis venu vous le dire en rimant : Un rêve comme vous, irréel et charmant, Était inespéré, incroyable et magique, Digne des déraisons du monde poétique Où l’amour que l’on croit toujours imaginaire Est cause d’un réel que je ne saurais taire Vous restez un bonheur, une extase, un délice, Que Dieu ou le Parnasse, à jamais vous bénisse.



Poème posté le 17/01/17


 Poète
Rimatouvent



Sa carte de visite Cliquez ici pour accéder à la carte de visite de l'artiste (Sa présentation et l'ensemble des ses créations)





.