Ballade vers l'infini
par Sirene
Une longue marche vers l’horizon.
Elle s’arrête, fléchit son corps, et retire délicatement ses sandales
Timidement un pied foule le sol puis l’autre.
Ses empreintes sculptées disparaîssent instantanément.
Qu’il est magique de fouler le sable chaud et humide.
Elle reprend sa marche alternant le sable et la mer,
Les vagues fouettant ses mollets, le sel s’accroche comme de petits diamants faisant scintiller son corps
Elle poursuit jusqu’au crépuscule sans atteindre l’extrémité
Une marche à partager pour regarder au-delà des jours sans éclat.
Une ballade en solo car pas de duo.
Elle imagine les traces de quatre empreintes sur le sable,
Mais elles s’effacent.
La mer et la plage se sont camouflées d’un manteau sombre étoilé
Les pieds ne laissent plus leurs empreintes, elle s’arrête, fléchit son corps et chausse délicatement ses sandales.
Poème posté le 31/01/17